Yang-Sheng / Qi-Gong

Techniques énergétiques

Méthode énergétique chinoise, technique de Qi-Gong authentique et novatrice...

 

Les Arts Energétiques

Depuis des millénaires, les Arts Energétiques (Qi-Gong et Taiji-Quan en Chine, Yoga en Inde et au Tibet, Do-In au Japon, etc) utilisent le placement de l'attention sur certaines parties du corps pour accentuer la circulation de l'énergie vitale. Ils contribuent ainsi à l'amélioration de la santé et de la connaissance de soi. Ces méthodes orientales reposent sur l'harmonie du corps et de l'esprit et se développent de plus en plus dans les pays occidentaux amenant avec elles un art de vivre favorisant le bien-être et la santé.


"Le Qi-Gong cultive la santé, nourrit la vie, et vitalise tout notre corps"

Une méthode de bien être

Les Techniques Energétiques Chinoises ou ‘Qi-Gong’ sont destinées à entretenir les capacités physiques et énergétiques des individus. Cette méthode appelée «Yang-Sheng Zhuang" cultive la santé, nourrit la vie et vitalise tout notre corps.

Des techniques pour tous

Pratiqué dans un but de préservation de la santé et de connaissance de soi, le Qi-Gong s’adresse à tous, quelque soit notre âge. Cette méthode s’adapte aux divers besoins, tempéraments et capacités individuelles. Les exercices restent simples, exécutés le plus souvent avec lenteur, mais aussi avec des phases plus dynamiques, et alternent avec des postures : phases de méditation debout.

Il peut, en particulier, susciter l’intérêt de professionnels dont l’activité est centrée sur le développement de la personne tant au niveau physique qu’émotionnel et mental : médecins, naturopathes, kinésithérapeutes, psychologues, psychothérapeutes, consultants, coachs et tous les autres professionnels exerçant un métier à la relation d’aide.

Des études de plus en plus nombreuses, portées sur le sujet, reconnaissent ainsi les bienfaits de ces pratiques.

Technique de santé

Une discipline orientale telle que le Qi-Gong, nous ouvre la voie de l’équilibre et présente des vertus thérapeutiques, tant sur le plan physique que psychique : le Qi-Gong dénoue les blocages et relance la circulation énergétique en agissant principalement sur la souplesse du corps et sur l’activation des différentes articulations, muscles et organes. Le terme « Qi-Gong » vient du chinois et signifie « travail (gong) avec l’énergie (qi) ». En effet, la pratique des techniques énergétiques est l’une des clés de notre santé et de notre équilibre émotionnel.

La préservation de la santé

Les postures énergétiques permettent de ressentir une grande détente du corps et de l’esprit, de faire circuler l’énergie (le neijin) et favoriser ainsi la préservation de la santé. Notre niveau énergétique est souvent fluctuant selon notre état de fatigue, de stress, des pressions que nous rencontrons tout au long d’une journée.

Diminuer le stress

De nos jours, il semble évident que le stress n’est pas seulement une souffrance pour l’esprit mais qu’il entame notre énergie, notre système immunitaire et notre capital santé. De plus en plus d’occidentaux, se tournent naturellement vers des techniques venues d’Asie, en complément de notre médecine allopathique.

Ainsi, les gymnastiques orientales héritées de la tradition millénaire taoïste, sont de véritables rituels qui nous permettent de nous situer par rapport à nous-même et au monde. Elles se démarquent par une approche du corps et une philosophie de la santé et sont une source de multiples bienfaits tels que : mieux être physique et psychique, meilleures sensations corporelles, meilleure résistance au stress, diminution de l’anxiété, des phénomènes dépressifs, de l’irritabilité et de la fatigue.

Vitalité - Sérénité

La pratique du Yang-Sheng permet de reconstituer rapidement une grande partie de notre énergie vitale (Qi) et de mieux récupérer en adoptant des postures simples, immobiles ou en mouvement.

Nous retrouvons alors un état de détente mentale et corporelle, une libre circulation de notre énergie et une plus grande vitalité. Nous pouvons aussi ressentir un état intérieur d’attention détendue, un état de présence, libre de cogitations mentales.

« Il s’agit de concentrer l’esprit, stabiliser l’intention, et demeurer dans la clarté et le non-agir »

Origines du Yang-Sheng Zhuang

Le Yang-Sheng « nourrir la vie » appartient à la branche interne de l’école Da-Cheng-Chuan. Maître WANG Xiang-Zhaï, le fondateur du Da-cheng-chuan (gong-fu chinois), parvint à un tel niveau d’excellence que sa réputation et celle de sa prestigieuse école se répandirent bien au-delà des frontières de l’Empire du Milieu. A partir des années 60, il développa la pratique du zhan-zhuang pour le bien-être lorsqu'il travaillait en collaboration avec des chercheurs de l'hôpital de Baoding.

 

L’enseignement de Maître WANG Xiang-Zhaï avait pour racine la simplicité et le naturel. Voici ce qu’il exprime sur l'art de la santé (yang-sheng) : « En réalité, les clés de la préservation de la santé sont simples. La nature humaine profonde nous pousse vers la simplicité et les mouvements libres de toute restriction. L'extension de l'instinct naturel en est la base. Tous les jours, dans l'air frais du matin, sans aucune méthode, pliez légèrement et simplement toutes les articulations, considérez le vide qui vous entoure, bougez simplement et librement. Ressentez l'énergie du flux sanguin à l'intérieur de votre corps et, dans un même temps, prenez conscience des forces naturelles qui s'exercent sur l'extérieur de tout votre corps. Le corps et l'esprit sont naturels, sans entraves, ils vont progressivement finir par s'étendre pour ne faire plus qu'un avec la nature. »


Le Zhan Zhuang ou
 posture de l’arbre

Les postures immobiles représentent la base des techniques énergétiques de cette méthode. Elles se pratiquent debout et assis.

L’objectif est de prendre conscience de toutes les parties de son corps en conjuguant le souffle et les pensées dans un état de quiétude. La détente du corps et l’attention dirigée sur ses propres processus internes permettent à l’énergie (Qi) de circuler sans entraves. Ces exercices permettent de déclencher en soi des actes de santé et de récupération.

Quand l’énergie est concentrée et circule librement dans tout le corps, nous pouvons ensuite nous exercer à diriger l’énergie par des mouvements lents et harmonieux (shili).

Les exercices se font en salle ou en pleine nature et sont d’une durée variable.


Les écrits

 

Technique de l'arbre pour le bien être, Une méthode de santé

Selon He Jing-Ping, Disciple de Wang Xiang-Zhai, le zhan-zhuang est une méthode qui permet de rétablir les différents déséquilibres corporels. Son maître avait dit à ce sujet que l'apparition d'une maladie est due à une "perte d'équilibre" d'un organe dans sa fonction. Il disait également à ce propos que ce principe était semblable à un autre principe de l'art martial : "faire voler" un adversaire en le projetant en arrière n'est possible que si son équilibre a d'abord été rompu ! La maladie ne s'installe donc que si la fonction d'un organe n'est plus équilibrée ;

Wang Xiang-Zhai disait également qu'il n'existe pas d'équilibre absolu mais une possibilité de contrôler son équilibre à un moment donné. Cette notion d'équilibre et de déséquilibre des organes et de leurs fonctions tend à rejoindre les théories utilisées par l'ostéopathie et la chiropraxie, lesquelles sont intimement liées à la posturologie...

La pratique du Zhan Zhuang peut aider de nombreuses personnes souffrant de maladies chroniques et qui ne parviennent pas à se faire traiter de manière correcte par la médecine classique.

Grâce aux exercices, on peut parvenir à rester valide et apte à travailler jusqu’à un âge avancé. C’est une des valeurs de l’art martial. Ce genre d’exercices peut être décrit comme une façon de « se reposer en s’entraînant ou de s’entraîner pendant le repos ».


Traduction du chinois par Emmanuel Agletiner

 

Voici ce que Wang Xiang-Zhai exprime sur la posture de l'arbre :

« Au moment de l’entraînement, d’abord chasser tous ses soucis puis chercher un endroit convenable. Calmer l’esprit et arrêter toutes pensées, se tenir debout calmement, le corps droit, les deux pieds séparés de la largeur des épaules, toutes articulations légèrement fléchies. L’intérieur est éveillé mais l’extérieur est vide.

Lever très lentement les deux bras sans dépasser les sourcils mais sans être plus bas que le nombril. Les bras décrivent un demi-cercle et les aisselles sont libres. Les deux bras se retrouvant dans une attitude de tirer à soi sans être trop près du corps et, à la fois, poussant vers l’extérieur sans dépasser une once d’excès.

Vérifier constamment que l’on ressent la force à l’intérieur et à l’extérieur du corps.
Surveiller que la posture ne devienne quand même pas banale, mais sans qu’elle n’ait un caractère extraordinaire. Faire attention à ce que la tête soit comme suspendue à un fil, à ce que tout le corps soit plongé dans une boue épaisse dont l’effet serait de mêler les forces de tension et de relaxation. Regarder attentivement droit devant soi. Au fur et à mesure des jours et des mois qui défilent, le niveau progresse.»


Traduction du chinois par Emmanuel Agletiner


Le Jian Wu - 
Danse du bien-être

Grâce à la pratique régulière des postures et des mouvements lents, nous pouvons au fil de la pratique, exprimer une danse spontanée appelée "Jian Wu" ou danse du bien-être. Cette danse était très populaire à l’époque des Tang. D’après certaines inscriptions retrouvées sur des pierres tombales, il semblerait que de nombreux poètes, artistes, lettrés utilisaient le "Jian Wu" pour le plaisir du mouvement, mais aussi pour entretenir leur vitalité. Cette pratique leur permettait d’établir un rapport direct avec le réel et ainsi de donner une plus grande dimension à leur art. Maître Wang Xiang-Zhaï a reçu la transmission complète de l’art des Danses par le dernier détenteur de la lignée, Maître Huang Mu Qiao.

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